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Sexualités et identités composent le panorama sur la politique au Festival

« Sexe, Prêches et Politique » aborde les polémiques autour de personnages comme le Pasteur Silas Malafaia.


Felipe Moraes 21/09/2016 5:08, actualisé le 21/09/2016 8:06

Depuis les dernières élections, la politique est devenu le centre d’intérêt des querelles, des manifestations dans la rue et de débats houleux au Brésil. Pendant la 49ème édition du Festival de Brasília, la thématique apparaît de manière plus subtile au sein de la sélection parallèle intitulée : « La Politique dans le Monde et le Monde dans la Politique ». Parmi des documentaires et des fictions, cinq filmes abordent des problématiques comme la sexualité, les droits, la religion et l’identité.

Ouvrant le festival ce mercredi, « Sexe Prêches et Politique » (Rio de Janeiro), amène la thématique vers le champs de la diversité sexuelle. A partir de figures publiques comme le Pasteur Silas Malafaia, (photo ci dessus), les réalisateurs Aude Chevalier-Beaumel et Michael Gimenez abordent le conservatisme dans le pays, les violences contre les femmes et les assassinats d’homosexuels et transsexuels.

Domiciliés à Rio de Janeiro, les cinéastes se sont rencontrés lors de leurs études à l’École des Beaux Arts en France, en se spécialisant en cinéma. La sexualité s’invite aussi dans deux autres longs métrages de cette sélection. La seule fiction de cette section « La Ville du Futur » (Bahia), du duo Marilia Hughes et Claudio Marques, accompagne la formation d’une famille, au delà des modèles hétéro-normatifs de la campagne de l’Etat de Bahia.



Dans « Entre Hommes de Bien », (photo ci dessus), les cinéastes Caio Cavechini et Carlos Juliano Barros offrent un contrepoint à Malafaia. Le film dessine le profil du Député Fédéral Jean Wyllys, un des seuls défenseurs de la cause LGBT au Congrès National. Réalisé par Cristiano Burlan, qui était en compétition en 2015 avec « Fome », « Estopo Balaio » suit un collectif d’art qui vit dans un quartier de São Paulo souvent touché par les inondations. En partant d’archives en VHS, trouvées à la fac, les frères Marcela et Henrique Borela visitent une communauté Tupi dans le long métrage « Taego Awa ».

Traduction: Michael Gimenez et Aude Chevalier-Beaumel


Article orginal en Portugais here